Arthur, 10 mois, qui pleure énormément chaque matin en arrivant à la crèche
"Dans une autre vie, j'étais un papa et je n'ai pas réussi à protéger ma famille car je suis décédé alors que j'étais parti quelque part sans les en informer. J'ai la sensation de les avoir laissés tomber, de les avoir abandonnés à leur sort, eux qui dépendaient tant de moi... Bien avant d'intégrer ce nouveau corps, je me suis promis de réparer ce traumatisme qui me hante toujours. Cette fois-ci, il est hors de question que j'échoue, je ne pourrais jamais me le pardonner... Je me suis donc donné comme mission de les protéger dans cette vie, et pour cela, il ne faut pas que je les quitte une seconde !" Voici ce que nous a confié Arthur, 10 mois, lorsque sa maman et lui sont venus me voir parce que pour ce dernier, la crèche était vraiment très compliquée : hurlements en arrivant le matin, refus de manger et de dormir une fois sur place... D'ailleurs, même à la maison, à chaque fois que sa maman sortait de la pièce, il devenait inconsolable. De plus, son sommeil était de manière générale très léger, le gardant toujours sur le qui-vive. Après avoir traduit tout cela, nous avons accueilli les émotions d'Arthur qui pleurait fort, tant l'évocation de ces évènements restaient difficiles à entendre pour lui. Nous sommes restés en conscience avec lui, lui apportant tout notre soutien. Une fois toutes ces émotions bien évacuées, nous avons tenté de déconstruire cette croyance limitante en lui disant ceci : "Tu sais Arthur, ce sont toujours les grands qui s'occupent des petits, et jamais l'inverse. Dans cette vie, c'est toi le petit, donc tu n'as pas à faire quoi que ce soit pour tes parents. Ils sont tout à fait capables de prendre soin d'eux-mêmes et c'est d'ailleurs ce qu'ils font ! Ils ne vont pas mourir parce que tu n'es pas avec eux, nous te le garantissons." Le lundi qui a suivi cette séance, Arthur est retourné à la crèche avec le sourire et a tendu les bras à la dame. Pour la première fois, il semblait vraiment content d'aller passer une journée à s'amuser
Sommeil
Pauline, 1 mois et demi, qui se réveille toutes les 20-30 minutes la nuit.
C’est l’histoire d’une petite fille d’un mois et demi qui vient me rencontrer avec sa maman parce qu’elle pleure à longueur de journée, souvent même les bras ne l’aident pas à s’apaiser. Elle se réveille également toutes les 20-30 minutes la nuit.
Je traduis que cette petite fille est triste, triste de manquer de quelqu’un. Sa Sagesse nous raconte qu’elle a perdu sa jumelle lorsqu’elle avait six semaines dans le ventre de leur maman. Cette petite fille est en deuil de sa jumelle et une partie d’elle croit que c’est de sa faute, qu’elle a pris trop de place dans le ventre ne laissant plus la place pour sa jumelle. Une partie d’elle s’en veut et croit que ses parents aussi lui en veulent. Cette partie d’elle croit que, du coup, ils vont l’abandonner. Elle est sur le qui vive pour s’assurer qu’il y a toujours un parent avec elle, qu’ils ne l’ont « pas encore » abandonnée. Cette partie d’elle ne peut pas non plus se laisser aller à profiter des bras réconfortants de ses parents, ni de téter avec délectation d’ailleurs. Cette partie d’elle croit ne pas avoir le droit de profiter de sa vie, de ce qui lui est offert, parce qu’elle a fait disparaître sa jumelle (c’est ce qu’elle croit).
Avec la maman, on accueille ce que cette petite fille nous dit avec beaucoup d’émotion et de présence. Puis on rétablit la réalité. « Non ça n’est pas toi qui a fait partir ta jumelle, c’est comme ça que ça devait être, ta jumelle n’était pas prévue pour s’incarner, elle était là pour t’accompagner un bout dans ton incarnation ». La maman ajoute qu’elle ne lui en veut pas du tout et qu’elle n’a rien à se reprocher. D’ailleurs, elle n’était pas au courant de cet événement.
Cette petite fille a beaucoup pleuré et même « crisé » pendant la séance. Tout ce stress a pu être évacué. Cette petite fille n’a pas eu besoin de deuxième séance pour s’apaiser et oser profiter des bras de ses parents, de sa vie.
N’hésitez pas si votre bébé pleure beaucoup. On ne peut que vous aider avec la Parole Au Bébé et, dans tous les cas, cela améliorera votre lien.
Rose, 10 mois, qui se réveille à de multiples reprises la nuit.
Aujourd’hui, je vous partage l’histoire d’une petite fille de 10 mois qui vient me voir parce qu’elle se réveille à de multiples reprises la nuit.
La Sagesse nous permet de partir sur le thème du sommeil. Je traduis que cette petite fille est triste d’éloigner ses parents. Sa personnalité s’est créée l’objectif, durant son incarnation, d’unir sa famille en les complétant. Ce qu’elle a réussi et, bien sûr, ça n’est pas apparent de suite parce que, par manque de sommeil, ses parents n’ont que peu de moments de partage. Cette petite fille se réveille la nuit pour vérifier que ses parents sont toujours là les deux.
Après cette première séance, cette petite fille ne dort pas mieux. Ses parents reviennent pour une deuxième séance où nous allons visiter un passé. Nous avons été invités à visiter un passé de son âme où elle a vécu l’abandon de son père qui l’a abandonnée seule avec sa mère et son frère. Nous traduisons et accueillons l’émotion et la croyance de cette autre vie. Une partie d’elle croyait que c’était de sa faute si son père était parti, qu’elle avait pris trop de place. Cette partie d’elle était en colère contre elle-même d’avoir fait vivre cela à son frère et à sa maman. Après cette séance, cette petite fille s’endort et se rendort mieux, mais se réveille toujours.
Ces parents reviennent pour une troisième séance où nous sommes invités à visiter un legs transgénérationnel. C’est un ancêtre 7 générations au-dessus de cette petite fille du côté de la maman qui a eu sa maman qui est décédée lors de sa naissance. Cet ancêtre est resté seul avec son père et ses frères et sœurs. Les grands frères et sœurs ont dû beaucoup s’occuper de lui, car le papa était très occupé par son travail afin de nourrir sa famille. Les grands avaient beaucoup de responsabilités comme beaucoup d’enfants à l’époque. Cet ancêtre a pris toute la responsabilité de la mort de sa mère et de ce que ses frères et sœurs et son père ont dû porter pour lui. Il croyait que tout ce que sa famille avait vécu de difficile et que tout ce qu’ils ont manqué: l’amour et l’affection d’une femme, d’une mère, était de sa faute. Il croyait qu’il n’aurait pas dû prendre sa place, qu’il n’aurait pas dû naître parce qu’il avait créé du tort à sa famille. Nous accueillons ce que cet ancêtre a vécu avec beaucoup de présence afin de l’en libérer. Puis nous revenons au présent pour faire le lien avec ce que cette petite fille vit et son symptôme. Nous lui montrons également que cette histoire ne lui appartient pas et que grâce à elle et à ses parents, cet ancêtre a pu libérer son histoire.
Quelques semaines plus tard, ses parents m’écrivent que leur fille dort maintenant paisiblement toute la nuit. Il faut parfois visiter plusieurs parties de l’enfant ou plusieurs passés afin de pouvoir libérer l’enfant de sa croyance et de son symptôme messager. Bravo à ses parents d’avoir persévéré en me faisant confiance.
Troubles du transit
Maxence, 5 mois, qui est constipé
Les parents de Maxence sont venus me voir car il est constipé depuis quelques semaines, et qu'il a des douleurs au colon. Il nous confie qu'avant son arrivée, ses parents et sa grande sœur étaient très fusionnels. Il nous parle d'une culpabilité. Je questionne les parents, qui m'avouent que depuis que sa naissance, il y a de grosses tensions dans le couple et qu'ils sont en train de se séparer. Maxence nous dit qu'il se sent coupable, qu'il croit que c'est son arrivée qui a fait éclater la famille. Il s'en veut et a peur de ne pas mériter d'être aimé. Nous accueillons cette émotion avec notre coeur, en rayonnant à Maxence que nous entendons son émotion et que nous sommes là avec lui de manière inconditionnelle. Quel est le lien avec sa constipation et ses douleurs ? Il veut garder ses selles à tout prix.. Il peut faire en sorte de ne pas se séparer de cette "partie de lui", il peut avoir le contrôle là dessus. De plus, quand elles sortent, cela lui fait mal et c'est une façon pour lui de se punir. Pour la suite de la séance, Maxence a besoin de lâcher prise par rapport à sa culpabilité. Ses parents lui expliquent que pour eux, ce n'est pas de sa faute. Il y avait des problèmes bien avant son arrivée, et grâce à "lui" (en fait, ce n'est pas lui, mais plutôt la difficulté d'avoir à s'occuper d'un enfant en plus de tout le reste), on a pu mettre en lumière ces soucis et y apporter une solution. Il demande à ses parents un gros câlin, en conscience, comme pour l'aider à recoller les morceaux et lâcher cette culpabilité. Quelques jours après, ces parents m'ont écrit pour me dire que Maxence avait des selles plus souvent qu'avant, et cela s'est amélioré de jours en jours jusqu'à revenir à la normale.