Maxime, 3 ans, qui tape, mord, griffe et "n'écoute rien".
C’est l’histoire d’un petit garçon de 3 ans et demi qui vient me voir avec ses parents. Ses parents ont pris rendez-vous avec moi pour une séance de P.A.B. parce que leur fils a des démonstrations de colère. Il tape, mord, griffe et n’écoute rien.
La Sagesse nous permet de partir sur ce thème et je traduis que ce petit garçon est triste de ne pas plaire à sa sœur. Cette partie de lui qui vit cela est triste de ne pas être celui que sa sœur attendait. Nous découvrons que son âme avait programmé pour son incarnation d’amener du courage et de la confiance à sa sœur pour qu’elle ose s’affirmer.
Nous accueillons consciemment ce que vit cette partie de ce petit garçon puis nous lui montrons que son objectif n’est pas réaliste. Ce qu’il peut faire, c’est lui montrer l’exemple, mais il n’est pas en mesure, tout comme personne d’autre, de mettre la confiance et le courage à l’intérieur de sa sœur. Nous remplaçons son objectif par profiter de sa vie et de bien grandir selon ce que ses parents ont dit attendre de lui.
Ce petit garçon repart « transformé » (c’est le mot de ses parents). Il suffisait d’accueillir avec beaucoup de bienveillance ce que cette partie de lui vivait et lui permettre de voir les choses autrement.
Jérémy,4 ans et demi , qui est souvent agressif
C’est un bout de l’histoire d’un petit garçon qui a des démonstrations de colère assez agressives. Il donne des coups violents, réagit fort à de petites frustrations allant jusqu’à balancer les assiettes et les verres hors de la table si le menu ne lui plaît pas.
Nous démarrons la séance sur le thème des démonstrations de rage. Je commence par traduire, avec l’aide des parents, qu’une partie de lui est triste de ne pas réussir à éviter que sa famille soit malade, souffre physiquement. Là, les parents me disent que depuis le début de l’année la maman et la grande sœur enchaînent les maladies et bobos. Je creuse et je traduis qu’une partie de ce petit garçon se sent impuissant par rapport à cela. En dessous, une partie de lui se sent en colère que sa maman et sa sœur ne fassent pas en sorte de ne pas tomber malade, qu’elles ne fassent pas quelque chose pour que ça s’arrête. La maman est habituée et ne court plus forcément toujours chez le médecin surtout pour elle. Il semblerait que la maman et la sœur de ce petit garçon suivent le même schéma à enchaîner les maladies depuis petites dont une maladie auto-immune.
Une partie de ce petit garçon croit que c’est à lui de faire quelque chose, de trouver un moyen pour que ça s’arrête. Cette partie de lui croit que sinon ça ne s’arrêtera jamais. Et à la base de tout ça, une partie de lui croit qu’elles vont en mourir. Ma maman et ma sœur vont mourir de leurs bobos. Vous imaginez à quel point cela peut être anxiogène pour l’enfant? Elles vont mourrir de leurs maladies et c’est à moi de trouver quelque chose pour les sauver.
Ce que nous avons traduit avec les parents a un lien avec ce qu’il vit puisque, effectivement, elles sont souvent malades et il a un chat qui est décédé subitement très jeune des suites d’une malformation dans le ventre alors qu’il avait l’air d’avoir mal quelque jour avant. Cette réalité a été amplifiée par ses images mentales et le fait qu’un enfant souvent se sent responsable et tout puissant.
Sommeil
Mathilde, 2 ans, qui s'endort difficilement, puis qui se réveille jusqu'à 5 fois par nuit.
Mathilde est une petite fille de presque 2 ans qui s'endort très difficilement le soir. Puis dans la nuit, elle se réveille parfois jusqu'à 5 fois si elle dort dans son lit. Ses parents me confient que lorsqu'elle dort avec eux, elle ne se réveille pas du tout. De plus, lors de ses réveils, elle hurle et s'asseoit, les yeux fermés et la tête tournée vers le haut. Si ses parents la rallongent, elle se réveille en criant. Ils se sentent tellement impuissants et épuisés, ils n'en peuvent plus. Je commence alors la traduction, qui nous amène sur le thème du sommeil toute seule la nuit. La Sagesse de Mathilde nous confie qu'une partie d'elle se sent horrifiée par des âmes avec de basses vibration qu'elle voit. Elle se sent en danger, elle a peur d'être maudite et de ne plus ressentir de la joie. Elle nous dit qu'elle croit que ce n'est qu'en ressentant et en transmettant de la joie qu'elle peut se sentir aimée. Nous avons accueilli cette émotion et cette croyance. Puis, Mathilde nous fait part de son besoin de joie. Elle demande à ses parents de faire appel à des professionnels pour qu'ils libèrent les âmes qu'elle voit dans sa chambre.
Suite à cette séance, les parents de Mathilde ont fait le nécessaire et ont fait appel à des professionnels. La veille du rendez-vous, avant d'aller dormir, Mathilde a dit à son père qu'il y avait des gens qui n'arrêtaient pas de regarder maman dans sa chambre. Le lendemain, les professionnels ont bien confirmé qu'il y avait une âme et ils l'ont faite partir.
La maman m'a écrit suite à cela pour me dire que Mathilde n'avait plus peur et ne faisait plus ses crises la nuit. Depuis lors, quand elle se réveille la nuit, elle se faufile jusqu'à leur chambre sans bruit. Ils ont enfin retrouvé un quotidien apaisé et revivent !
Thomas, 2 ans et demi, qui se réveille 4 à 5 fois par nuit
Toutes les nuits, Thomas se réveille en hurlant "bibi !!!" 4 à 5 fois... Ses parents viennent me voir, épuisés car cela fait 2 ans et demi que cela dure et qu'ils rêvent de trouver une solution, sans passer par le fameux "laissez le pleurer". Lors de la séance, je traduis que Thomas*se sent seul quand il entend les femmes de la famille se disputer. Les parents sont surpris que ce soit ce sujet qui soit abordé, mais me confirment que les relations entre les femmes dans la famille sont vraiment très compliquées et qu'à chaque fois qu'elles sont ensembles, les reproches pleuvent et qu'elles passent leur temps à se chamailler. Thomas nous confie qu'il croit que les reproches sont toxiques, qu'il a besoin de s'en protéger et que pour cette raison, il s'est fabriqué une "carapace". Cependant, à cause de cela, il se sent coupé de ses liens avec les femmes de la famille. Il aimerait créer des liens avec elles, surtout avec sa maman, et une solution qu'il a trouvé c'est de... se réveiller la nuit et en demandant un biberon ! Cela lui donne la sensation qu'on s'occupe de lui, ça le rassure sur le fait que sa maman est toujours là pour lui. Il nous fait la demande d'un objet pouvant le protéger des reproches, afin qu'il n'ait plus besoin de sa carapace et qu'il puisse enfin ressentir les liens qui l'unissent aux femmes de la famille. Les parents ont tout de suite l'idée d'un bracelet avec un symbole qui leur est très évocateur de protection. Ils m'ont écrit quelques temps après pour me dire que cela avait été miraculeux. Il a fait des cauchemars pendant 2-3 nuits, puis s'est mis à faire des nuits complètes pour la première fois de sa vie et n'a plus jamais réclamé de biberons. Ils étaient tout simplement ravis et ont souhaité poursuivre le travail ensemble pour continuer à aider plus profondément leur enfant.
Eléonor, 4 ans, qui pleure beaucoup et se réveille la nuit.
C’est un bout de l’histoire d’une petite fille de 4 ans. Depuis petite, elle pleure énormément, se réveille beaucoup la nuit, fait des micros siestes. Sa maman me contacte parce qu’elle n’en peut plus que sa fille crie sans arrêt et lui demande une attention constante.
Nous traduisons et accueillons qu’une partie d’elle est triste de ne pas être importante pour sa famille. Une partie d’elle croit avoir pris la place de quelqu’un d’autre, croit que c’est une autre âme qui devrait être à sa place. Une part d’elle croit être un imposteur. Cette partie d’elle croit devoir se faire remarquer pour exister aux yeux de ses parents. Elle crie et demande de l’attention en continu pour tenter de se sentir appartenir, se faire une place dans sa famille.
À la fin de la séance, sa croyance a changé, cette partie d’elle croit maintenant qu’elle est exactement la bonne âme pour sa famille.
La maman me fait un retour deux semaines plus tard. Sa fille crie moins, elle demande toujours autant d’attention et de présence. Nous devons nous revoir pour une seconde séance.
Pour rappel, c’est un bout de l’histoire de cette petite fille. Si votre enfant vit le même « symptôme », il ne vit pas forcément la même réalité émotionnelle ainsi que la même croyance que cette petite fille, chaque enfant a sa réalité bien unique.
« Vous êtes exactement qui vous devez être à votre place! »